Crise financière, chute des bourses, ralentissement économique, chômage,… force est de constater que la mécanique économique et financière actuelle ne fonctionne plus. Les alternatives économiques élaborées par l’économie sociale et l’économie coopérative démontrent qu’il existe déjà une autre économie. Une économie plus démocratique centrée sur l’humain, sur les besoins des gens et dont le but ne consiste pas simplement à générer du profit pour lui-même mais bien pour le réinvestir dans l’entreprise pour l’emploi, le bien-être du travailleur, la protection de l’environnement,… Une économie fondée sur le modèle coopératif offrant des solutions durables et bénéfiques au plus grand nombre, en tenant compte de l’égalité des chances entre les Hommes et les Femmes.
Ces entrepreneurs sociaux développent des alternatives économiques qui renouvellent les modes de gestion de l’entreprise et mettent en pratique des principes tels que : la finalité de service aux membres et à la collectivité plutôt que le profit, l’autonomie de gestion, la gestion démocratique, la primauté du travail et des personnes sur le capital dans la répartition des revenus.
Depuis les années 80, les entreprises d’économie sociale et plus particulièrement les coopératives ont apporté des alternatives neuves à des problématiques variées comme le chômage des moins qualifiés, le réchauffement climatique, la gestion des déchets,…
C’est pourquoi, nous avons décidé de consacrer une journée ayant pour thème « Les coopératives, l’économie sociale et solidaire, pour le redéploiement industriel », celle-ci s’organisera, en matinée, autour de deux ateliers thématiques : « Les entreprises coopératives et d’économie sociale et solidaire, de nouvelles perspectives pour les pouvoirs publics ? » et « Quel engagement syndical et coopératif pour l’emploi ? ». L’après-midi, une table ronde autour de la question, « Quel espace ou champ économique pour les coopératives et le redéploiement industriel ? » permettra, notamment, aux experts d’Espagne, de France et de Belgique de faire le point sur l’état actuel et les perspectives pour notre avenir économique.